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Tuesday, December 31, 2019

LARRY ROMANOFF -- Binary People in an Analogue World. What is an “Authoritarian Environment”? China versus The West

Binary People in an Analogue World. What is an “Authoritarian Environment”? China versus The West


One day in Rome, I asked the policeman, “Is it okay if I park my car here, partially blocking the emergency entrance to the hospital? I just want to go across the street for a coffee for a few minutes.” And he said, “Sure, but leave the keys in it in case I have to move it quickly.”
Italy is not renowned as an authoritarian environment. It is so interesting to observe Americans, and indeed all those in Western Right-Wing politically-conservative societies like Canada, the UK and Australia, gleefully condemn other nations as ‘authoritarian’ when the US is by far the most authoritarian country in the world, excepting only a few theocracies like Saudi Arabia and Israel. The Americans condemn politically Left-Wing, socialist nations as authoritarian when they are in fact the antithesis of authoritarianism, and where the authoritarian mentality flourishes only in a religion-based Right-Wing society. It is only these places and peoples who live in a black and white world that are authoritarian by definition. The fact that Americans have this understanding exactly backwards is due 50% to propaganda programming and 50% to native ignorance.
Authoritarian means “Do as I say, or else …”. It means you do it my way, or you don’t do it at all. It means there is no leeway when breaking rules or disobeying even minor laws about things like jaywalking. It means if the policeman sees you, you get a ticket. No warnings. It means that those in positions of authority, like policemen, can even shoot and kill you with impunity on the grounds you broke some minor legal code. It means paying your electric bill by the due date so you don’t freeze to death in the dark. There is no forgiveness built into the system, no leeway, no understanding government mother who will say “Okay, but try to do better next time”. A twisted evangelical religious base, a Right Wing mentality, political conservatism, and authoritarianism are part of the same package and cannot easily be separated, these terms describing the US more or less accurately.

NORSK -- Manlio Dinucci -- USAs strategi og hva krigen om gassrørledningen koster oss





Etter å ha forbudt det kinesiske selskapet Huawei å konkurrere om 5G-nettverk rundt omkring, så forbyr nå De Forente Stater europeerne å øke sin forsyning av russisk gass. Mens den første beslutningen var tatt sammen med NATO, er den andre beslutningen ikke et resultat av russerfobi, men et resultat av «Wolfowitz-doktrinen» fra 1992 - som skal hindre EU i å bli en konkurrent til «The American Empire».I begge tilfeller er hensikten å behandle EU som et barn for å gjøre dem mer avhengige.

 | ROMA (ITALIA) 



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Den tyske kansleren Angela Merkel og hennes finansminister, Olaf Scholz, fordømmer øyeblikkelig USAs innblanding.
Selv om de nå ser ut til å være fastlåst i kampen om å få stilt Trump for riksrett har republikanerne og demokratene i senatet enstemmig gått inn for tunge sanksjoner mot selskaper som deltar i konstruksjonen av Nord Stream 2 gassrørledningen. Det er denne som skal doble gassleveransene fra Russland til Tyskland gjennom Østersjøen.
De som kommer til å bli rammet hardest er europeiske selskaper som har hjulpet til med å finansiere dette 11 milliarder store prosjektet sammen med det russiske selskapet Gazprom. Prosjektet er nå 80 % fullført.
Det østerrikske selskapet Omy, britisk/nederlandske Royal Dutch Shell, det franske Engie, de tyske selskapene Uniper og Wintershall, det italienske Saipem og det sveitsiske Allseas er alle med på å legge ut denne rørledningen.

FR -- Manlio Dinucci -- 50 bombes nucléaires USA arrivent de Turquie à Aviano


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50 bombes nucléaires USA arrivent 
de Turquie à Aviano
Manlio Dinucci


“Cinquante têtes nucléaires seraient prêtes à être transférées de la base turque d’Incirlik, en Anatolie, à la base Usaf d’Aviano, dans la région Friuli Venezia Giulia, car les USA douteraient de plus en plus de la fidélité à l’OTAN du président turc Erdogan” : c’est ce que rapporte l’Ansa (Agence de presse italienne) citant ce qu’a déclaré le général à la retraite Chuck Wald de la US Air Force dans une entrevue à l’agence Bloomberg du 16 novembre.

  
Le fait que l’Ansa et certains journaux en parlent, même avec retard, est en tous cas positif. Cela confirme ce que documente depuis longtemps il manifesto. “Il semble probable -écrivions-nous le 22 octobre (mais l’Ansa ignora alors l’information)- que, parmi les options considérées à Washington, il y ait celle du transfert des armes nucléaires USA de la Turquie vers un autre pays plus fiable. Selon le très sérieux Bulletin des Scientifiques Atomiques (USA), la base aérienne d’Aviano peut être la meilleure option européenne du point de vue politique, mais elle n’a probablement pas assez de place pour recevoir toutes les armes nucléaires d’Incirlik. La place pourrait toutefois être obtenue, puisqu’à Aviano ont déjà commencé des travaux de restructuration pour accueillir les bombes nucléaires B61-12”.

Sur la base de ce qu’a rapporté l’Ansa le coordinateur national des Verts, Angelo Bonelli, demande au gouvernement s’il confirme l’information et de porter immédiatement le problème devant le parlement, puisque l’Italie se trouverait “transformée en plus grand dépôt d’armes nucléaires d’Europe et ce silence du gouvernement italien est inacceptable”. En réalité ce n’est pas seulement le gouvernement qui se tait mais le parlement lui-même, où la question des armes nucléaires USA en Italie est tabou. La soulever voudrait dire mettre en discussion le rapport de sujétion de l’Italie à l’égard des États-Unis.

L’Italie continue ainsi à être une base avancée des forces nucléaires USA. Selon les dernières estimations de la Fédération des scientifiques américains, dans chacune des deux bases italiennes et dans celles qui sont en Allemagne, Belgique et Pays-Bas il y aurait actuellement 20 B-61, pour un total de 100 plus 50 à Incirlik en Turquie. Mais personne ne peut vérifier combien il y en a en réalité. D’après les estimations il s’avère que les USA sont en train de diminuer leur nombre, ce qui n’a rien de tranquillisant. En effet ils se préparent à les remplacer par les nouvelles bombes nucléaires B61-12. À la différence de la B61 larguée à la verticale, la B61-12 se dirige vers l’objectif guidée par un système satellitaire et a en outre la capacité de pénétrer dans le sous-sol, en explosant en profondeur pour détruire les bunkers des centres de commandement. Le programme du Pentagone prévoit la construction à partir de 2021 de 500 B61-12, pour un coût d’environ 10 milliards de dollars. On ne sait pas combien de B61-12 seront stockées en Italie ni dans quelles bases, probablement pas seulement à Aviano et Ghedi. Comme Comme il résulte de l’avis de projet publié par le ministère de la Défense, les nouveaux hangars de Ghedi pourront accueillir 30 chasseurs F-35 avec 60 bombes nucléaires B61-12, le triple des actuelles B61 (il manifesto, 28 novembre 2017).

En même temps, les USA se préparent à déployer en Italie et dans d’autres pays européens des missiles nucléaires à portée intermédiaire (entre 500 et 5.500 km) avec base à terre, analogues aux euromissiles éliminés par le Traité FNI signé en 1987 par les USA et l’URSS. Après avoir accusé la Russie (sans aucune preuve) de l’avoir violé, les USA se sont retirés du Traité, et ont commencé à construire des missiles de la catégorie interdite : le 18 août ils ont testé un nouveau missile de croisière et le 12 décembre un nouveau missile balistique, ce dernier étant en capacité d’atteindre l’objectif en quelques minutes. Simultanément ils renforcent le “bouclier anti-missiles” sur l’Europe. Dans sa “réponse asymétrique” la Russie commence à déployer des missiles hypersoniques qui, en mesure d’atteindre la vitesse de 33.000km/h et de manoeuvrer, peuvent percer n’importe quel “bouclier”.

La situation dans laquelle nous nous trouvons est donc beaucoup plus dangereuse que ce que démontre la déjà alarmante nouvelle du probable transfert des bombes nucléaires USA d’Incirlik à Aviano. Dans cette situation ce qui domine est le silence imposé par le large alignement politique bi-partisan responsable du fait que l’Italie, pays non-nucléaire, accueille et soit préparée à utiliser des armes nucléaires, violant le Traité de non-prolifération qu’elle a ratifié. Responsabilité rendue plus grave encore par le fait que l’Italie, en tant que membre de l’OTAN, refuse d’adhérer au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires voté à la grande majorité de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Édition de mardi 31 décembre 2019 de il manifesto


Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

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DÉCLARATION DE FLORENCE
Pour un front international pour la sortie de l’OTAN/NATO
DANSK DEUTSCH ENGLISH ESPAÑOL  FRANÇAIS ITALIANO  NEDERLANDS
PORTUGUÊS ROMÎNA SLOVENSKÝ SVENSKA TÜRKÇE РУССКИЙ

Manlio Dinucci

Géographe et géopolitologue. Derniers ouvrages publiés : Laboratorio di geografia, Zanichelli 2014 ; Diario di viaggio, Zanichelli 2017 ; L’arte della guerra / Annali della strategia Usa/Nato 1990-2016, Zambon 2016, Guerra Nucleare. Il Giorno Prima 2017; Diario di guerra Asterios Editores 2018; Premio internazionale per l'analisi geostrategica assegnato il 7 giugno 2019 dal Club dei giornalisti del Messico, A.C.(Prix international pour l’analyse géostratégique attribué le 7 juin 2019 par le Club des Journalistes du Mexique, A.C.)

NL -- Manlio Dinucci -- Amerikaanse strategie en wat de gaspijplijn oorlog ons kost


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Amerikaanse strategie
 en wat de gaspijplijn oorlog ons kost
door Manlio Dinucci



Hoewel ze vastzaten in een ingewikkelde strijd over de beschuldiging van president Trump, hebben de Republikeinen en Democraten in de Senaat de wapens neergelegd om, in quasi-unanimiteit, te stemmen voor het opleggen van zware sancties aan de bedrijven die deelnemen aan de bouw van North Stream 2, de verdubbeling van de gaspijpleiding die Russisch gas levert aan Duitsland over de Oostzee. De belangrijkste slachtoffers waren de Europese bedrijven die met het Russische bedrijf Gazprom hebben bijgedragen aan de financiering van het project van 11 miljard dollar. Het project is nu voor 80 % voltooid. Ook het Oostenrijkse bedrijf Omy, de Brits/Nederlandse Royal Dutch Shell, Frans Engie, de Duitse bedrijven Uniper en Wintershall, het Italiaanse Saipem en Swiss Allseas nemen deel aan de aanleg van de pijpleiding.

De verdubbeling van North Stream vergroot de afhankelijkheid van Europa van Russisch gas, waarschuwen de Verenigde Staten. Zij maken zich vooral zorgen over het feit dat de gaspijpleiding - door de Oostzee over te steken in wateren van Rusland, Finland, Zweden en Duitsland - zo de Visegradlanden (Tsjechië, Slowakije, Polen en Hongarije), de Baltische staten en de Oekraïne vermijdt. Met andere woorden, de Europese landen die via de NAVO de nauwste banden hebben met Washington (waaraan we Italië moeten toevoegen).

Het doel voor de VS is niet zozeer economisch, maar strategisch. Dit wordt bevestigd door het feit dat de sancties op North Stream 2 zijn opgenomen in de National Defense Authorization Act, de wet die het Pentagon voor het fiscale jaar 2020 de kolossale som van 738 miljard dollar geeft voor nieuwe oorlogen en nieuwe wapens (inclusief ruimtewapens), waaraan nog andere posten moeten worden toegevoegd die de militaire uitgaven van de VS op ongeveer 1.000 miljard dollar brengen. De economische sancties op North Stream 2 maken deel uit van een politiek-militaire escalatie tegen Rusland.

Een bijbedoeling is dat het Amerikaanse Congres niet alleen sancties heeft ingesteld tegen North Stream 2, maar ook tegen de Turk-Stream, die in de laatste fase van de realisatie Russisch gas over de Zwarte Zee naar Oost-Tracië, het kleine Europese gebied van Turkije, zal brengen. Van daaruit zou via een andere pijpleiding Russisch gas moeten worden geleverd aan Bulgarije, Servië en andere Europese landen. Dit is de Russische riposte naar de Amerikaanse actie die de South Stream-pijpleiding in 2014 heeft weten te blokkeren. South Stream was bedoeld om Rusland met Italië te verbinden via de Zwarte Zee en over land naar Tarvisio (Udine). Italië zou dus een schakelplatform voor gas in de EU zijn geworden, met opmerkelijke economische voordelen. De regering-Obama heeft het project met medewerking van de Europese Unie kunnen omzeilen.

Het bedrijf Saipem (Italiaanse Eni Group), opnieuw getroffen door de Amerikaanse sancties tegen North Stream 2, werd zwaar getroffen door de blokkade van Zuid Stream - in 2014 verloor het bedrijf contracten ter waarde van 2,4 miljard euro, waaraan nog andere contracten zouden zijn toegevoegd als het project was voortgezet. Maar op dat moment protesteerde niemand in Italië of in de EU tegen het begraven van het project dat door de VS werd georganiseerd. Nu zijn er Duitse belangen in het spel, en in Duitsland en in de EU wordt er kritiek geuit op de sancties van de VS tegen North Stream 2.

Er wordt niets gezegd over het feit dat de Europese Unie heeft ingestemd met de invoer van vloeibaar aardgas (LNG) uit de VS, een extract van bitumineuze leisteen door de destructieve techniek van hydraulische breuk (fracking). Om Rusland te schaden, probeert Washington zijn gasexport naar de EU te verminderen, waardoor de Europese consumenten de rekening moeten betalen. Sinds president Donald Trump en de voorzitter van de Europese Commissie, Jean-Claude Juncker, in juli 2018 in Washington de gezamenlijke verklaring van 25 juli hebben ondertekend: De EU heeft de invoer van Amerikaans vloeibaar aardgas (LNG) uit de VS verdubbeld en de infrastructuur medegefinancierd via een eerste uitgave van 656 miljoen euro. Dit heeft de Europese bedrijven echter niet gered van de Amerikaanse sancties.

il manifesto, 23 December 2019
Nederlandse Vertaling: Martien
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DECLARATIE VAN FLORENCE
VOOR EEN INTERNATIONAAL FRONT NAVO-EXIT

Manlio Dinucci
Geographer and geopolitical scientist. His latest books are Laboratorio di geografia, Zanichelli 2014 ; Diario di viaggio, Zanichelli 2017 ; L’arte della guerra / Annali della strategia Usa/Nato 1990-2016, Zambon 2016, Guerra Nucleare. Il Giorno Prima 2017; Diario di guerra Asterios Editores 2018, Premio internazionale per l'analisi geostrategica assegnato il 7 giugno 2019 dal Club dei giornalisti del Messico, A.C.

Monday, December 30, 2019

PT -- Manlio Dinucci -- Fogos de artifício de fim de ano: 50 bombas nucleares USA da Turquia para Aviano


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 Fogos de artifício de fim de ano: 
 50 bombas nucleares USA da Turquia para Aviano 
Manlio Dinucci
ITALIANO PORTUGÊS

  “Cinquenta ogivas nucleares estariam prontas para mudar da base turca de Incirlik, na Anatólia, para a base USAF de Aviano, em Friuli Venezia Giulia, já que os EUA desconfiam cada vez mais da lealdade à NATO do presidente turco Erdogan”: relata a ANSA citando o que foi declarado pelo general aposentado da Força Aérea dos EUA, Chuck Wald, numa entrevista à Bloomberg, em 16 de Novembro. O facto da ANSA e alguns jornais falarem sobre este assunto, mesmo tarde, ainda é positivo. Isto confirma o que il manifesto documentou há muito tempo. "Parece provável - escrevemos em 22 de Outubro (mas a ANSA ignorou a notícia) - que, entre as opções consideradas em Washington, há a transferência de armas nucleares dos EUA da Turquia para outro país mais confiável. Segundo o Atomic Scientists Bulletin (EUA), a base aérea de Aviano pode ser a melhor opção europeia do ponto de vista político, mas provavelmente não tem espaço suficiente para receber todas as armas nucleares da Incirlik. O espaço poderia, no entanto, ser obtido, dado que já havia começado em Aviano, o trabalho de reestruturação para acolher as bombas nucleares B61-12 ».
Baseado no que foi relatado pela ANSA, o coordenador nacional dos Verdes, Angelo Bonelli, pergunta ao governo se confirma a notícia e traz imediatamente o problema à avaliação do Parlamento, pois que a Itália seria “transformada no maior depósito de armas nucleares da Europa e este silêncio do governo italiano é inaceitável”. Na realidade, não é só o governo que está calado, mas o próprio Parlamento, onde a questão das armas nucleares dos EUA em Itália, é tabu. Levantá-la significaria questionar a relação de sujeição da Itália aos Estados Unidos.
Assim, a Itália continua a ser a base avançada das forças nucleares USA. Segundo as últimas estimativas da Federação de Cientistas Americanos, em cada uma das duas bases italianas e nas da Alemanha, Bélgica e Holanda, actualmente existem 20 bombas B61 perfazendo um total de 100 mais 50 em Incirlik, na Turquia. No entanto, ninguém pode verificar quantas são na realidade. Das estimativas resulta que os USA estão a diminuir o seu número, o que está longe de ser tranquilizador. Eles estão a preparar-se para substituí-las pelas novas bombas nucleares B61-12. Diferentemente da B61, lançada verticalmente, a B61-12 segue em direcção ao alvo, guiada por um sistema de satélite e também tem a capacidade de penetrar no subsolo, explodindo em profundidade para destruir os bunkers dos centros de comando. O programa do Pentágono planeia, a partir de 2021,  construir 500 bombas B61-12 com um custo de aproximadamente 10 biliões de dólares. Não se sabe quantas B61-12 serão instaladas em Itália, nem em que bases, provavelmente não só em Aviano e Ghedi. Como mostra o mesmo anúncio do projecto, publicado pelo Ministério da Defesa, os novos hangares de Ghedi poderão hospedar 30 caças F-35 com 60 bombas nucleares B61-12, o triplo das actuais B-61 (il manifesto, 28 de Novembro de 2017).
Ao mesmo tempo, os USA estão a preparar-se para instalar mísseis nucleares terrestres (entre 500 e 5.500 km) em Itália e em outros países europeus, semelhantes aos Euromísseis eliminados pelo Tratado INF, assinado em 1987 pelos USA e pela URSS. Acusando a Rússia (sem qualquer prova) de tê-lo violado, os USA retiraram-se do Tratado, começando a construir mísseis da categoria proibida: em 18 de Agosto eles testaram um novo míssil de cruzeiro e, em 12 de Dezembro, um novo míssil balístico, este último capaz de atingir o objectivo em poucos minutos. Ao mesmo tempo, estão a fortalecer o “escudo antimísseis” na Europa. Na sua “resposta assimétrica”, a Rússia começa a instalar mísseis hipersónicos que, capazes de atingir uma velocidade de 33.000 km/h e de manobrar, podem perfurar qualquer “escudo”.
A situação em que nos encontramos é, portanto, muito mais perigosa do que demonstra a notícia já alarmante da provável transferência de bombas nucleares USA de Incirlik para Aviano. Nesta situação, domina o silêncio imposto pela vasta coligação política bipartidária responsável pelo facto da Itália, país não nuclear, albergar e estar preparada para usar armas nucleares, violando o Tratado de Não Proliferação que ratificou. Essa responsabilidade torna-se ainda mais grave, pelo facto da Itália, como membro da NATO, se recusar a aderir ao Tratado sobre a Proibição de armas nucleares (Tratado ONU), votado por uma grande maioria da Assembleia Geral das Nações Unidas.
il manifesto, 30 de Dezembro de 2019



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http://www.natoexit.it/ -- ITALIANO



DECLARAÇÃO DE FLORENÇA
Para uma frente internacional NATO EXIT, 
em todos os países europeus da NATO

IT -- Manlio Dinucci -- Botti di fine anno: 50 bombe nucleari Usa dalla Turchia ad Aviano

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Botti di fine anno: 

50 bombe nucleari Usa dalla Turchia ad Aviano 

Manlio Dinucci
«Cinquanta testate nucleari sarebbero pronte a traslocare dalla base turca di Incirlik, in Anatolia, alla base Usaf di Aviano, in Friuli Venezia Giulia, in quanto gli Usa diffiderebbero sempre più della fedeltà alla Nato del presidente turco Erdogan»: lo riporta l’Ansa citando quanto dichiarato dal generale a riposo Chuck Wald della US Air Force in una intervista all'agenzia Bloomberg il 16 novembre. Il fatto che l’Ansa e alcuni giornali ne parlino, anche se in ritardo, è comunque positivo. Ciò conferma quanto documenta da tempo il manifesto.  «Appare probabile – scrivevamo il 22 ottobre (ma l’Ansa allora ignorò la notizia) – che, tra le opzioni considerate a Washington, vi sia quella del trasferimento delle armi nucleari Usa dalla Turchia in un altro paese più affidabile. Secondo l’autorevole Bollettino degli Scienziati Atomici (Usa), la base aerea di Aviano può essere la migliore opzione europea dal punto di vista politico, ma probabilmente non ha abbastanza spazio per ricevere tutte le armi nucleari di Incirlik. Lo spazio si potrebbe però ricavare, dato che ad Aviano sono già iniziati lavori di ristrutturazione per accogliere le bombe nucleari B61-12».
In base a quanto riportato dall’Ansa il coordinatore nazionale dei Verdi, Angelo Bonelli, chiede al governo se conferma la notizia e di portare immediatamente il problema alla valutazione del parlamento, poiché l’Italia verrebbe «trasformata nel maggiore deposito di armi nucleari d’Europa e questo silenzio del governo italiano è inaccettabile». In realtà a tacere non è solo il governo ma lo stesso parlamento, dove la questione delle armi nucleari Usa in Italia è tabù. Sollevarla vorrebbe dire mettere in discussione il rapporto di sudditanza dell’Italia nei confronti degli Stati uniti.
L’Italia continua così ad essere base avanzata delle forze nucleari Usa. Secondo le ultime stime della Federazione degli scienziati americani, in ciascuna delle due basi italiane e in quelle in Germania, Belgio e Paesi Bassi vi sarebbero attualmente 20 B-61, per un totale di 100 più 50 a Incirlik in Turchia. Nessuno però può verificare quante siano in realtà. Dalle stime risulta che gli Usa stiano diminuendo il loro numero, fatto tutt’altro che tranquillizzante. Essi si preparano infatti a sostituirle con le nuove bombe nucleari B61-12. A differenza della B61 sganciata in verticale, la B61-12 si dirige verso l’obiettivo guidata da un sistema satellitare ed ha inoltre la capacità di penetrare nel sottosuolo, esplodendo in profondità per distruggere i bunker dei centri di comando. Il programma del Pentagono prevede la costruzione a partire dal 2021 di 500 B61-12, con un costo di circa 10 miliardi di dollari. Non si sa quante B61-12 verranno schierate in Italia né in quali basi, probabilmente non solo ad Aviano e Ghedi. Come risulta dallo stesso bando di progettazione pubblicato dal ministero della Difesa, i nuovi hangar di Ghedi potranno ospitare 30 caccia F-35 con 60 bombe nucleari B61-12, il triplo delle attuali B-61 (il manifesto, 28 novembre 2017).
Allo stesso tempo, gli Usa si preparano a schierare in Italia e altri paesi europei missili nucleari a gittata intermedia (tra 500 e 5500 km) con base a terra, analoghi agli euromissili eliminati dal Trattato Inf firmato nel 1987 da Usa e Urss. Accusando la Russia (senza alcuna prova) di averlo violato, gli Usa si sono ritirati dal Trattato, cominciando a costruire missili della categoria prima proibita: il 18 agosto hanno testato un nuovo missile da crociera e il 12 dicembre un nuovo missile balistico, quest’ultimo in grado di raggiungere l’obiettivo in pochi minuti. Contemporaneamente stanno rafforzando lo «scudo anti-missili» sull’Europa. Nella sua «risposta asimmetrica» la Russia comincia a schierare missili ipersonici che, in grado di raggiungere una velocità di 33.000 km/h e di manovrare, possono forare qualsiasi «scudo».
La situazione in cui ci troviamo è quindi molto più pericolosa di quanto dimostri la già allarmante notizia del probabile trasferimento delle bombe nucleari Usa da Incirlik ad Aviano.  In tale situazione domina il silenzio imposto dal vasto schieramento politico bipartisan responsabile del fatto che l’Italia, paese non-nucleare, ospiti e sia preparata a usare armi nucleari, violando il Trattato di non-proliferazione che ha ratificato. Responsabilità resa ancora più grave dal fatto che l’Italia, quale membro della Nato, si rifiuta di aderire  al Trattato sulla proibizione delle armi nucleari votato a grande maggioranza dall’Assemblea Generale delle Nazioni Unite.

il manifesto, 31 dicembre 2019


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http://www.natoexit.it/ -- ITALIANO



«DICHIARAZIONE DI FIRENZE»
Per la creazione di un fronte internazionale NATO EXIT in tutti i paesi europei della NATO.
Geografo e geopolitologo. Libri più recenti: Laboratorio di geografia, Zanichelli 2014 ; Diario di viaggio, Zanichelli 2017 ; L’arte della guerra / Annali della strategia Usa/Nato 1990-2016, Zambon 2016, Guerra Nucleare. Il Giorno Prima 2017; Diario di guerra Asterios Editores 2018, Premio internazionale per l'analisi geostrategica assegnato il 7 giugno 2019 dal Club dei giornalisti del Messico, A.C.

Patrick ARMSTRONG -- Twenty Years Later – How Did Putin Do?


December 30, 2019


Twenty years ago a not very well-known Vladimir Putin published an essay “Russia at the turn of the millennium”. It was printed in Nezavisimaya Gazeta and at the Russian government website. The only copy that I can find on the Net in English now is here but I will be referring to the official English translation and Russian text that I downloaded at the time.
Putin had been Prime Minister for about five months and, when Yeltsin resigned the day after the publication of this essay, he became Acting President. Since that day his team has been running Russia. It is reasonable to regard this essay as his program and, on its twenty-year anniversary, appropriate to see how well he (and his team – it’s not a one-man operation) have done.
I concluded that he outlined four main projects:
  • Improve the economy.
  • Re-establish central control.
  • Establish a rule of law.
  • Improve Russia’s position in the world.
Putin took power at a time when people were seriously saying Russia is Finished. And, however silly this may look now when we are hysterically told every day that “Putin’s Russia” 
is infiltratingcontrollinginterferingattackinghackingconqueringviolatingcheating it is worth running over what the author said. Assassinations, mafiya, corruption, kryshas, oligarchs, unpaid salaries, military collapse: “the Russians are likely to face a long, slow, relatively peaceful decline into obscurity – a process that is well under way”. The author acknowledged the changing of the guard – the piece was published in May 2000 – but believed Putin was picked only because he had the “security connections to protect” Yeltsin’s entourage; he was just another centraliser building a personality cult in “Zaire With Permafrost.”
The author – like almost everyone else – got Putin wrong but generally he was describing the reality of Russia in 2000. It was a mess. In Putin’s own words last June: