Etter å ha forbudt det kinesiske selskapet Huawei å konkurrere om 5G-nettverk rundt omkring, så forbyr nå De Forente Stater europeerne å øke sin forsyning av russisk gass. Mens den første beslutningen var tatt sammen med NATO, er den andre beslutningen ikke et resultat av russerfobi, men et resultat av «Wolfowitz-doktrinen» fra 1992 - som skal hindre EU i å bli en konkurrent til «The American Empire».I begge tilfeller er hensikten å behandle EU som et barn for å gjøre dem mer avhengige.
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Tuesday, December 31, 2019
LARRY ROMANOFF -- Binary People in an Analogue World. What is an “Authoritarian Environment”? China versus The West
Binary People in an Analogue World. What is an “Authoritarian Environment”? China versus The West
Global Research, December 31, 2019
Theme: Police State & Civil Rights
One day in Rome, I asked the policeman, “Is it okay if I park my car here, partially blocking the emergency entrance to the hospital? I just want to go across the street for a coffee for a few minutes.” And he said, “Sure, but leave the keys in it in case I have to move it quickly.”
Italy is not renowned as an authoritarian environment. It is so interesting to observe Americans, and indeed all those in Western Right-Wing politically-conservative societies like Canada, the UK and Australia, gleefully condemn other nations as ‘authoritarian’ when the US is by far the most authoritarian country in the world, excepting only a few theocracies like Saudi Arabia and Israel. The Americans condemn politically Left-Wing, socialist nations as authoritarian when they are in fact the antithesis of authoritarianism, and where the authoritarian mentality flourishes only in a religion-based Right-Wing society. It is only these places and peoples who live in a black and white world that are authoritarian by definition. The fact that Americans have this understanding exactly backwards is due 50% to propaganda programming and 50% to native ignorance.
Authoritarian means “Do as I say, or else …”. It means you do it my way, or you don’t do it at all. It means there is no leeway when breaking rules or disobeying even minor laws about things like jaywalking. It means if the policeman sees you, you get a ticket. No warnings. It means that those in positions of authority, like policemen, can even shoot and kill you with impunity on the grounds you broke some minor legal code. It means paying your electric bill by the due date so you don’t freeze to death in the dark. There is no forgiveness built into the system, no leeway, no understanding government mother who will say “Okay, but try to do better next time”. A twisted evangelical religious base, a Right Wing mentality, political conservatism, and authoritarianism are part of the same package and cannot easily be separated, these terms describing the US more or less accurately.
NORSK -- Manlio Dinucci -- USAs strategi og hva krigen om gassrørledningen koster oss
VOLTAIRE NETWORK | ROMA (ITALIA)
- Den tyske kansleren Angela Merkel og hennes finansminister, Olaf Scholz, fordømmer øyeblikkelig USAs innblanding.
Selv om de nå ser ut til å være fastlåst i kampen om å få stilt Trump for riksrett har republikanerne og demokratene i senatet enstemmig gått inn for tunge sanksjoner mot selskaper som deltar i konstruksjonen av Nord Stream 2 gassrørledningen. Det er denne som skal doble gassleveransene fra Russland til Tyskland gjennom Østersjøen.
De som kommer til å bli rammet hardest er europeiske selskaper som har hjulpet til med å finansiere dette 11 milliarder store prosjektet sammen med det russiske selskapet Gazprom. Prosjektet er nå 80 % fullført.
Det østerrikske selskapet Omy, britisk/nederlandske Royal Dutch Shell, det franske Engie, de tyske selskapene Uniper og Wintershall, det italienske Saipem og det sveitsiske Allseas er alle med på å legge ut denne rørledningen.
FR -- Manlio Dinucci -- 50 bombes nucléaires USA arrivent de Turquie à Aviano
50
bombes nucléaires USA arrivent
de Turquie à Aviano
Manlio
Dinucci
“Cinquante
têtes nucléaires seraient prêtes à être transférées de la base turque
d’Incirlik, en Anatolie, à la base Usaf d’Aviano, dans la région Friuli Venezia
Giulia, car les USA douteraient de plus en plus de la fidélité à l’OTAN du
président turc Erdogan” : c’est ce que rapporte l’Ansa (Agence de presse
italienne) citant ce qu’a déclaré le général à la retraite Chuck Wald de la US
Air Force dans une entrevue à l’agence Bloomberg du 16 novembre.
Le fait que l’Ansa et certains journaux en parlent, même avec retard, est en tous cas positif. Cela confirme ce que documente depuis longtemps il manifesto. “Il semble probable -écrivions-nous le 22 octobre (mais l’Ansa ignora alors l’information)- que, parmi les options considérées à Washington, il y ait celle du transfert des armes nucléaires USA de la Turquie vers un autre pays plus fiable. Selon le très sérieux Bulletin des Scientifiques Atomiques (USA), la base aérienne d’Aviano peut être la meilleure option européenne du point de vue politique, mais elle n’a probablement pas assez de place pour recevoir toutes les armes nucléaires d’Incirlik. La place pourrait toutefois être obtenue, puisqu’à Aviano ont déjà commencé des travaux de restructuration pour accueillir les bombes nucléaires B61-12”.
Sur
la base de ce qu’a rapporté l’Ansa le coordinateur national des Verts, Angelo
Bonelli, demande au gouvernement s’il confirme l’information et de porter
immédiatement le problème devant le parlement, puisque l’Italie se trouverait
“transformée en plus grand dépôt d’armes nucléaires d’Europe et ce silence du
gouvernement italien est inacceptable”. En réalité ce n’est pas seulement le
gouvernement qui se tait mais le parlement lui-même, où la question des armes
nucléaires USA en Italie est tabou. La soulever voudrait dire mettre en
discussion le rapport de sujétion de l’Italie à l’égard des États-Unis.
L’Italie
continue ainsi à être une base avancée des forces nucléaires USA. Selon les
dernières estimations de la Fédération des scientifiques américains, dans
chacune des deux bases italiennes et dans celles qui sont en Allemagne,
Belgique et Pays-Bas il y aurait actuellement 20 B-61, pour un total de 100
plus 50 à Incirlik en Turquie. Mais
personne ne peut vérifier combien il y en a en réalité. D’après
les estimations il s’avère que les USA sont en train de diminuer leur nombre,
ce qui n’a rien de tranquillisant. En effet ils se préparent à les remplacer
par les nouvelles bombes nucléaires B61-12. À la différence de la B61 larguée à
la verticale, la B61-12 se dirige vers l’objectif guidée par un système
satellitaire et a en outre la capacité de pénétrer dans le sous-sol, en
explosant en profondeur pour détruire les bunkers des centres de commandement.
Le programme du Pentagone prévoit la construction à partir de 2021 de 500
B61-12, pour un coût d’environ 10 milliards de dollars. On ne sait pas combien
de B61-12 seront stockées en Italie ni dans quelles bases, probablement pas
seulement à Aviano et Ghedi. Comme Comme il résulte de l’avis de projet publié
par le ministère de la Défense, les nouveaux hangars de Ghedi pourront
accueillir 30 chasseurs F-35 avec 60 bombes nucléaires B61-12, le triple des
actuelles B61 (il manifesto, 28 novembre 2017).
En
même temps, les USA se préparent à déployer en Italie et dans d’autres pays
européens des missiles nucléaires à portée intermédiaire (entre 500 et 5.500
km) avec base à terre, analogues aux euromissiles éliminés par le Traité FNI
signé en 1987 par les USA et l’URSS. Après avoir accusé la Russie (sans aucune
preuve) de l’avoir violé, les USA se sont retirés du Traité, et ont commencé à
construire des missiles de la catégorie interdite : le 18 août ils ont testé un
nouveau missile de croisière et le 12 décembre un nouveau missile balistique,
ce dernier étant en capacité d’atteindre l’objectif en quelques minutes.
Simultanément ils renforcent le “bouclier anti-missiles” sur l’Europe. Dans sa
“réponse asymétrique” la Russie commence à déployer des missiles hypersoniques
qui, en mesure d’atteindre la vitesse de 33.000km/h et de manoeuvrer, peuvent
percer n’importe quel “bouclier”.
La
situation dans laquelle nous nous trouvons est donc beaucoup plus dangereuse
que ce que démontre la déjà alarmante nouvelle du probable transfert des bombes
nucléaires USA d’Incirlik à Aviano. Dans cette situation ce qui domine est le
silence imposé par le large alignement politique bi-partisan responsable du
fait que l’Italie, pays non-nucléaire, accueille et soit préparée à utiliser des
armes nucléaires, violant le Traité de non-prolifération qu’elle a ratifié.
Responsabilité rendue plus grave encore par le fait que l’Italie, en tant que
membre de l’OTAN, refuse d’adhérer au Traité sur l’interdiction des armes
nucléaires voté à la grande majorité de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Édition
de mardi 31 décembre 2019 de il manifesto
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
DÉCLARATION DE FLORENCE
Pour un front international pour la sortie de l’OTAN/NATO
DANSK DEUTSCH ENGLISH ESPAÑOL FRANÇAIS ITALIANO NEDERLANDS
PORTUGUÊS ROMÎNA SLOVENSKÝ SVENSKA TÜRKÇE РУССКИЙ
DANSK DEUTSCH ENGLISH ESPAÑOL FRANÇAIS ITALIANO NEDERLANDS
PORTUGUÊS ROMÎNA SLOVENSKÝ SVENSKA TÜRKÇE РУССКИЙ
Manlio Dinucci
Géographe et géopolitologue. Derniers ouvrages publiés : Laboratorio di geografia, Zanichelli 2014 ; Diario di viaggio, Zanichelli 2017 ; L’arte della guerra / Annali della strategia Usa/Nato 1990-2016, Zambon 2016, Guerra Nucleare. Il Giorno Prima 2017; Diario di guerra Asterios Editores 2018; Premio internazionale per l'analisi geostrategica assegnato il 7 giugno 2019 dal Club dei giornalisti del Messico, A.C.(Prix international pour l’analyse géostratégique attribué le 7 juin 2019 par le Club des Journalistes du Mexique, A.C.)
NL -- Manlio Dinucci -- Amerikaanse strategie en wat de gaspijplijn oorlog ons kost
Amerikaanse strategie
en wat de gaspijplijn oorlog ons
kost
door Manlio Dinucci
Hoewel
ze vastzaten in een ingewikkelde strijd over de beschuldiging van president
Trump, hebben de Republikeinen en Democraten in de Senaat de wapens neergelegd
om, in quasi-unanimiteit, te stemmen voor het opleggen van zware sancties aan
de bedrijven die deelnemen aan de bouw van North Stream 2, de verdubbeling van
de gaspijpleiding die Russisch gas levert aan Duitsland over de Oostzee. De
belangrijkste slachtoffers waren de Europese bedrijven die met het Russische
bedrijf Gazprom hebben bijgedragen aan de financiering van het project van 11
miljard dollar. Het project is nu voor 80 % voltooid. Ook het Oostenrijkse
bedrijf Omy, de Brits/Nederlandse Royal Dutch Shell, Frans Engie, de Duitse
bedrijven Uniper en Wintershall, het Italiaanse Saipem en Swiss Allseas nemen
deel aan de aanleg van de pijpleiding.
De
verdubbeling van North Stream vergroot de afhankelijkheid van Europa van
Russisch gas, waarschuwen de Verenigde Staten. Zij maken zich vooral zorgen
over het feit dat de gaspijpleiding - door de Oostzee over te steken in wateren
van Rusland, Finland, Zweden en Duitsland - zo de Visegradlanden (Tsjechië,
Slowakije, Polen en Hongarije), de Baltische staten en de Oekraïne vermijdt.
Met andere woorden, de Europese landen die via de NAVO de nauwste banden hebben
met Washington (waaraan we Italië moeten toevoegen).
Het
doel voor de VS is niet zozeer economisch, maar strategisch. Dit wordt
bevestigd door het feit dat de sancties op North Stream 2 zijn opgenomen in de
National Defense Authorization Act, de wet die het Pentagon voor het fiscale
jaar 2020 de kolossale som van 738 miljard dollar geeft voor nieuwe oorlogen en
nieuwe wapens (inclusief ruimtewapens), waaraan nog andere posten moeten worden
toegevoegd die de militaire uitgaven van de VS op ongeveer 1.000 miljard dollar
brengen. De economische sancties op North Stream 2 maken deel uit van een
politiek-militaire escalatie tegen Rusland.
Een
bijbedoeling is dat het Amerikaanse Congres niet alleen sancties heeft
ingesteld tegen North Stream 2, maar ook tegen de Turk-Stream, die in de
laatste fase van de realisatie Russisch gas over de Zwarte Zee naar
Oost-Tracië, het kleine Europese gebied van Turkije, zal brengen. Van daaruit
zou via een andere pijpleiding Russisch gas moeten worden geleverd aan
Bulgarije, Servië en andere Europese landen. Dit is de Russische riposte naar
de Amerikaanse actie die de South Stream-pijpleiding in 2014 heeft weten te
blokkeren. South Stream was bedoeld om Rusland met Italië te verbinden via de
Zwarte Zee en over land naar Tarvisio (Udine). Italië zou dus een
schakelplatform voor gas in de EU zijn geworden, met opmerkelijke economische
voordelen. De regering-Obama heeft het project met medewerking van de Europese
Unie kunnen omzeilen.
Het
bedrijf Saipem (Italiaanse Eni Group), opnieuw getroffen door de Amerikaanse
sancties tegen North Stream 2, werd zwaar getroffen door de blokkade van Zuid
Stream - in 2014 verloor het bedrijf contracten ter waarde van 2,4 miljard
euro, waaraan nog andere contracten zouden zijn toegevoegd als het project was
voortgezet. Maar op dat moment protesteerde niemand in Italië of in de EU tegen
het begraven van het project dat door de VS werd georganiseerd. Nu zijn er Duitse
belangen in het spel, en in Duitsland en in de EU wordt er kritiek geuit op de
sancties van de VS tegen North Stream 2.
Er
wordt niets gezegd over het feit dat de Europese Unie heeft ingestemd met de
invoer van vloeibaar aardgas (LNG) uit de VS, een extract van bitumineuze
leisteen door de destructieve techniek van hydraulische breuk (fracking). Om
Rusland te schaden, probeert Washington zijn gasexport naar de EU te
verminderen, waardoor de Europese consumenten de rekening moeten betalen. Sinds
president Donald Trump en de voorzitter van de Europese Commissie, Jean-Claude
Juncker, in juli 2018 in Washington de gezamenlijke verklaring van 25 juli
hebben ondertekend: De EU heeft de invoer van Amerikaans vloeibaar aardgas
(LNG) uit de VS verdubbeld en de infrastructuur medegefinancierd via een eerste
uitgave van 656 miljoen euro. Dit heeft de Europese bedrijven echter niet gered
van de Amerikaanse sancties.
il
manifesto, 23 December 2019
Nederlandse Vertaling: Martien
DECLARATIE VAN FLORENCE
VOOR EEN INTERNATIONAAL FRONT NAVO-EXIT
Manlio Dinucci
Geographer and geopolitical scientist. His latest books are Laboratorio di geografia, Zanichelli 2014 ; Diario di viaggio, Zanichelli 2017 ; L’arte della guerra / Annali della strategia Usa/Nato 1990-2016, Zambon 2016, Guerra Nucleare. Il Giorno Prima 2017; Diario di guerra Asterios Editores 2018, Premio internazionale per l'analisi geostrategica assegnato il 7 giugno 2019 dal Club dei giornalisti del Messico, A.C.
Monday, December 30, 2019
PT -- Manlio Dinucci -- Fogos de artifício de fim de ano: 50 bombas nucleares USA da Turquia para Aviano
Fogos de artifício de fim de ano:
50 bombas nucleares USA da Turquia para Aviano
“Cinquenta ogivas nucleares estariam prontas para mudar da base turca de
Incirlik, na Anatólia, para a base USAF de Aviano, em Friuli Venezia Giulia, já
que os EUA desconfiam cada vez mais da lealdade à NATO do presidente turco
Erdogan”: relata a ANSA citando o que foi declarado pelo general aposentado da
Força Aérea dos EUA, Chuck Wald, numa entrevista à Bloomberg, em 16 de Novembro.
O facto da ANSA e alguns jornais falarem sobre este assunto, mesmo tarde, ainda é positivo. Isto confirma o que il manifesto documentou há muito
tempo. "Parece provável - escrevemos em 22 de Outubro (mas a ANSA ignorou
a notícia) - que, entre as opções consideradas em Washington, há a
transferência de armas nucleares dos EUA da Turquia para outro país mais
confiável. Segundo o Atomic Scientists Bulletin (EUA), a base aérea de Aviano pode
ser a melhor opção europeia do ponto de vista político, mas provavelmente não
tem espaço suficiente para receber todas as armas nucleares da Incirlik. O
espaço poderia, no entanto, ser obtido, dado que já havia começado em Aviano, o
trabalho de reestruturação para acolher as bombas nucleares B61-12 ».
Baseado no
que foi relatado pela ANSA, o coordenador nacional dos Verdes, Angelo Bonelli,
pergunta ao governo se confirma a notícia e traz imediatamente o problema à
avaliação do Parlamento, pois que a Itália seria “transformada no maior depósito
de armas nucleares da Europa e este silêncio do governo italiano é inaceitável”.
Na realidade, não é só o governo que está calado, mas o próprio Parlamento,
onde a questão das armas nucleares dos EUA em Itália, é tabu. Levantá-la
significaria questionar a relação de sujeição da Itália aos Estados Unidos.
Assim, a
Itália continua a ser a base avançada das forças nucleares USA. Segundo as últimas
estimativas da Federação de Cientistas Americanos, em cada uma das duas bases
italianas e nas da Alemanha, Bélgica e Holanda, actualmente existem 20 bombas B61
perfazendo um total de 100 mais 50 em Incirlik, na Turquia. No entanto, ninguém pode
verificar quantas são na realidade. Das estimativas resulta que os USA estão a
diminuir o seu número, o que está longe de ser tranquilizador. Eles estão a
preparar-se para substituí-las pelas novas bombas nucleares B61-12.
Diferentemente da B61, lançada verticalmente, a B61-12 segue em direcção ao
alvo, guiada por um sistema de satélite e também tem a capacidade de penetrar
no subsolo, explodindo em profundidade para destruir os bunkers dos centros de
comando. O programa do Pentágono planeia, a partir de 2021, construir 500 bombas B61-12 com um custo de
aproximadamente 10 biliões de dólares. Não se sabe quantas B61-12 serão
instaladas em Itália, nem em que bases, provavelmente não só em Aviano e Ghedi.
Como mostra o mesmo anúncio do projecto, publicado pelo Ministério da Defesa, os
novos hangares de Ghedi poderão hospedar 30 caças F-35 com 60 bombas nucleares
B61-12, o triplo das actuais B-61 (il manifesto, 28 de Novembro de 2017).
Ao mesmo
tempo, os USA estão a preparar-se para instalar mísseis nucleares terrestres
(entre 500 e 5.500 km) em Itália e em outros países europeus, semelhantes aos
Euromísseis eliminados pelo Tratado INF, assinado em 1987 pelos USA e pela
URSS. Acusando a Rússia (sem qualquer prova) de tê-lo violado, os USA retiraram-se
do Tratado, começando a construir mísseis da categoria proibida: em 18 de Agosto
eles testaram um novo míssil de cruzeiro e, em 12 de Dezembro, um novo míssil
balístico, este último capaz de atingir o objectivo em poucos minutos. Ao mesmo
tempo, estão a fortalecer o “escudo antimísseis” na Europa. Na sua “resposta
assimétrica”, a Rússia começa a instalar mísseis hipersónicos que, capazes de
atingir uma velocidade de 33.000 km/h e de manobrar, podem perfurar qualquer “escudo”.
A situação
em que nos encontramos é, portanto, muito mais perigosa do que demonstra a
notícia já alarmante da provável transferência de bombas nucleares USA de
Incirlik para Aviano. Nesta situação, domina o silêncio imposto pela vasta
coligação política bipartidária responsável pelo facto da Itália, país não nuclear,
albergar e estar preparada para usar armas nucleares, violando o Tratado de Não
Proliferação que ratificou. Essa responsabilidade torna-se ainda mais grave,
pelo facto da Itália, como membro da NATO, se recusar a aderir ao Tratado sobre
a Proibição de armas nucleares (Tratado ONU), votado por uma grande maioria da
Assembleia Geral das Nações Unidas.
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http://www.natoexit.it/ -- ITALIANO
DECLARAÇÃO DE FLORENÇA
Para uma frente internacional NATO EXIT,
em todos os países europeus da NATO
Para uma frente internacional NATO EXIT,
em todos os países europeus da NATO
Manlio Dinucci
Geógrafo e geopolitólogo. Livros mais recentes: Laboratorio di geografia, Zanichelli 2014 ; Diario di viaggio, Zanichelli 2017 ; L’arte della guerra / Annali della strategia Usa/Nato 1990-2016, Zambon 2016, Guerra Nucleare. Il Giorno Prima 2017; Diario di guerra Asterios Editores 2018; Premio internazionale per l'analisi geostrategica assegnato il 7 giugno 2019 dal Club dei giornalisti del Messico, A.C.IT -- Manlio Dinucci -- Botti di fine anno: 50 bombe nucleari Usa dalla Turchia ad Aviano
Botti di fine anno:
50 bombe nucleari Usa dalla Turchia ad Aviano
Manlio Dinucci
«Cinquanta testate nucleari
sarebbero pronte a traslocare dalla base turca di Incirlik, in Anatolia, alla
base Usaf di Aviano, in Friuli Venezia Giulia, in quanto gli Usa diffiderebbero
sempre più della fedeltà alla Nato del presidente turco Erdogan»: lo riporta l’Ansa
citando quanto dichiarato dal generale a riposo Chuck Wald della US Air Force in
una intervista all'agenzia Bloomberg il 16 novembre. Il fatto che l’Ansa e alcuni
giornali ne parlino, anche se in ritardo, è comunque positivo. Ciò conferma
quanto documenta da tempo il manifesto.
«Appare probabile – scrivevamo il 22
ottobre (ma l’Ansa allora ignorò la notizia) – che, tra le opzioni considerate
a Washington, vi sia quella del trasferimento delle armi nucleari Usa dalla
Turchia in un altro paese più affidabile. Secondo l’autorevole Bollettino degli
Scienziati Atomici (Usa), la base aerea
di Aviano può essere la migliore opzione europea dal punto di vista politico, ma
probabilmente non ha abbastanza spazio per ricevere tutte le armi nucleari di
Incirlik. Lo spazio si potrebbe però ricavare, dato che ad Aviano sono già
iniziati lavori di ristrutturazione per accogliere le bombe nucleari B61-12».
In base a
quanto riportato dall’Ansa il coordinatore nazionale dei Verdi, Angelo Bonelli,
chiede al governo se conferma la notizia e di portare immediatamente il
problema alla valutazione del parlamento, poiché l’Italia verrebbe «trasformata
nel maggiore deposito di armi nucleari
d’Europa e questo silenzio del governo italiano è inaccettabile». In realtà a
tacere non è solo il governo ma lo stesso parlamento, dove la questione delle armi
nucleari Usa in Italia è tabù. Sollevarla vorrebbe dire mettere in discussione il
rapporto di sudditanza dell’Italia nei confronti degli Stati uniti.
L’Italia continua
così ad essere base avanzata delle forze nucleari Usa. Secondo le ultime stime
della Federazione degli scienziati americani, in ciascuna delle due basi
italiane e in quelle in Germania, Belgio e Paesi Bassi vi sarebbero attualmente
20 B-61, per un totale di 100 più 50 a Incirlik in Turchia. Nessuno però può
verificare quante siano in realtà. Dalle stime risulta che gli Usa stiano
diminuendo il loro numero, fatto tutt’altro che tranquillizzante. Essi si
preparano infatti a sostituirle con le nuove bombe nucleari B61-12. A differenza
della B61 sganciata in verticale, la B61-12 si dirige verso l’obiettivo guidata
da un sistema satellitare ed ha inoltre la capacità di penetrare nel sottosuolo,
esplodendo in profondità per distruggere i bunker dei centri di comando. Il
programma del Pentagono prevede la costruzione a partire dal 2021 di 500 B61-12,
con un costo di circa 10 miliardi di dollari. Non si sa quante
B61-12 verranno schierate in Italia né in quali basi, probabilmente non solo ad
Aviano e Ghedi. Come risulta dallo stesso bando di progettazione pubblicato dal
ministero della Difesa, i nuovi hangar di Ghedi potranno ospitare 30 caccia
F-35 con 60 bombe nucleari B61-12, il triplo delle attuali B-61 (il manifesto, 28 novembre 2017).
Allo stesso
tempo, gli Usa si preparano a schierare in Italia e altri paesi europei missili
nucleari a gittata intermedia (tra 500 e 5500 km) con base a terra, analoghi
agli euromissili eliminati dal Trattato Inf firmato nel 1987 da Usa e Urss. Accusando
la Russia (senza alcuna prova) di averlo violato, gli Usa si sono ritirati dal Trattato,
cominciando a costruire missili della categoria prima proibita: il 18 agosto
hanno testato un nuovo missile da crociera e il 12 dicembre un nuovo missile balistico,
quest’ultimo in grado di raggiungere l’obiettivo in pochi minuti. Contemporaneamente
stanno rafforzando lo «scudo anti-missili» sull’Europa. Nella sua «risposta
asimmetrica» la Russia comincia a schierare missili ipersonici che, in grado di
raggiungere una velocità di 33.000 km/h e di manovrare, possono forare
qualsiasi «scudo».
La
situazione in cui ci troviamo è quindi molto più pericolosa di quanto dimostri
la già allarmante notizia del probabile trasferimento delle bombe nucleari Usa
da Incirlik ad Aviano. In tale
situazione domina il silenzio imposto dal vasto schieramento politico bipartisan
responsabile del fatto che l’Italia, paese non-nucleare, ospiti e sia preparata
a usare armi nucleari, violando il Trattato di non-proliferazione che ha ratificato.
Responsabilità resa ancora più grave dal fatto che l’Italia, quale membro della
Nato, si rifiuta di aderire al Trattato
sulla proibizione delle armi nucleari votato a grande maggioranza dall’Assemblea
Generale delle Nazioni Unite.
il manifesto, 31 dicembre 2019
http://www.natoexit.it/en/home-en/ -- ENGLISH
http://www.natoexit.it/ -- ITALIANO
«DICHIARAZIONE DI FIRENZE»
Per la creazione di un fronte internazionale NATO EXIT in tutti i paesi europei della NATO.
Geografo e geopolitologo. Libri più recenti: Laboratorio di geografia, Zanichelli 2014 ; Diario di viaggio, Zanichelli 2017 ; L’arte della guerra / Annali della strategia Usa/Nato 1990-2016, Zambon 2016, Guerra Nucleare. Il Giorno Prima 2017; Diario di guerra Asterios Editores 2018, Premio internazionale per l'analisi geostrategica assegnato il 7 giugno 2019 dal Club dei giornalisti del Messico, A.C.
Patrick ARMSTRONG -- Twenty Years Later – How Did Putin Do?
December 30, 2019
Twenty years ago a not very well-known Vladimir Putin
published an essay “Russia at the turn of the millennium”. It was printed in
Nezavisimaya Gazeta and at the Russian government website. The only copy that I
can find on the Net in English now is here but I will be referring to the official English
translation and Russian text that I downloaded at the time.
Putin had been Prime Minister for about five months
and, when Yeltsin resigned the day after the publication of this essay, he
became Acting President. Since that day his team has been running Russia. It is
reasonable to regard this essay as his program and, on its twenty-year
anniversary, appropriate to see how well he (and his team – it’s not a one-man
operation) have done.
I concluded that he outlined four main projects:
- Improve the
economy.
- Re-establish
central control.
- Establish a rule of law.
- Improve Russia’s position in the world.
Putin took power at a time when people were seriously
saying Russia is
Finished. And,
however silly this may look now when we are hysterically told every day that “Putin’s Russia”
is infiltrating, controlling, interfering, attacking, hacking, conquering, violating, cheating it is worth running over what the author said.
Assassinations, mafiya, corruption, kryshas, oligarchs, unpaid salaries,
military collapse: “the Russians are likely to face a long, slow, relatively
peaceful decline into obscurity – a process that is well under way”. The author
acknowledged the changing of the guard – the piece was published in May 2000 –
but believed Putin was picked only because he had the “security connections to
protect” Yeltsin’s entourage; he was just another centraliser building a
personality cult in “Zaire With Permafrost.”
The author – like almost everyone else – got Putin
wrong but generally he was describing the reality of Russia in 2000. It was a
mess. In Putin’s own words last June: